Dresser un animal consiste à réussir à mettre l’homme et la bête à un même niveau de communication. L’objectif est une compréhension mutuelle pour parvenir à faire exécuter des figures ou des comportements répondant à la logique humaine par les animaux. La réussite de cet exploit reste toujours spectaculaire. Cependant, le dressage doit répondre à certains critères obligatoires, qu’un bon dresseur se doit de connaître. L’art et la manière d’appliquer ces principes de base seront le gage de la réussite ou de l’échec de l’opération. L’homme et l’animal étant en effet naturellement différents, le dressage permet de mettre ces deux êtres sur une même longueur d’onde.

La phase préparatoire

Chaque espèce animale dispose d’une capacité plus ou moins développée de comprendre les attentes humaines, par les gestes, postures ou paroles. Selon les avis des spécialistes, le dressage du cheval en particulier est difficile. En effet, avant de pouvoir s’y lancer effectivement, il faut avant tout effectuer une phase préparatoire, qui s’appelle le débourrage. D’une part, cette partie consiste à habituer le cheval à la présence et à l’autorité humaines. D’autre part, elle sert également à lui apprendre à accepter certaines contraintes comme le harnachement et la montée. Même si le poulain est né dans une ferme, il détient toujours une partie d’instinct animal qui le poussera à garder sa liberté. Il faut alors petit à petit atténuer cette force naturelle, pour pouvoir la contrôler.

L’éducation proprement dite

La partie débourrage vise ainsi spécialement le cheval à accepter de porter une selle et de se faire monter par un cavalier. Ce n’est que lorsque cette phase est réussie que le dressage lui-même peut commencer. Mais pour réussir cette opération, deux facteurs principaux sont impératifs. Le premier concerne le dresseur. Celui-ci doit connaître les différentes manières de transmettre les informations nécessaires selon les capacités de l’animal à les interpréter. Cette possibilité reste la clé principale pour réussir la beauté d’une figure. Le second facteur concerne le cheval. Malgré son intelligence, il ne peut assimiler qu’une quantité limitée d’apprentissages suivant un délai déterminé.

La spécialisation

Comme l’être humain en particulier, les animaux disposent d’une certaine faculté à exécuter des mouvements ou des postures spécifiques. Selon la race du cheval, le dressage sera différent pour l’objectif final recherché. En d’autres termes, après avoir détecté la capacité de l’animal pour une figure plus qu’une autre, le dresseur doit exploiter cette ouverture pour renforcer cet acquis.